Mistral Cooking

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jeudi 26 avril 2012

Salade pomme,céleri, coeur de palmier... Crock'ollection !


Bon pour ce qui est des vacances à St Malo, je m’étais passée de la découverte de la Bretagne et de son microclimat inimitable jusqu’à mes 22 printemps, mais le maillot de bain seventies de mes parents en Corse ça je m’en souviens bien.

Mais ce que ne dit pas ce cher Laurent, c’est qu’au-delà de notre top 50 des tubes de l’été (Ah, la Lambada…) et de nos inénarrables souvenirs de Marc Toesca, nous avons tous dans le cœur notre panthéon bien personnel des salades qui ont marqué nos vies…

Celle qui a nous a fait perdre 3 kilos d’eau avant le maillot seventies, près de 5 années de suite, à raison de 2 kilos et demi de laitue iceberg par jour. Avec 1 cc d’huile. Et beaucoup de vinaigre.

Celle qu’on picorait distraitement, les yeux dans le vague et l’air énamouré, puisque c’est bien connu lorsque les filles sont amoureuses elle ne mangent que des salades.
Ca et aussi quand on est à maillot J-3.

Celle qu’on a découverte à l’occasion de nos saines lectures, et dont le parfum de nouveauté nous avait enchanté…

Et puis il y a celle-ci.

Cette salade a commencé sur un jour de fête, puisque je l’ai découverte le jour de mes 20 ans.
A cette occasion, ma famille si prévenante avait alors décidé de marquer le coup et de m’offrir en ce jour un banquet digne des rois. Un traiteur avait été appelé à cette fin.

Bon, mes 20 ans les amis, c’était pas les seventies, mais c’était tout de même en 2000.
Presque paléolithique pour les néos-geeks, à cette époque, la verrine n’avait pas encore fait son outing fracassant et c’est donc avec tout le plaisir de la découverte que nous avons donc posé les yeux sur ces petits récipients pleins de choses diverses et variés, le plaisir dans un verre pour les fanas de la picore… à manger dans un shot pour les fanas de la picole.

Et au milieu donc de toutes ces « verrines » (les guillemets viennent de me faire prendre 100 ans), une en particulier.
Si fraiche, si verte…
Et à la première bouchée le choc.
Le croquant du céleri, l’acidulé de la pomme et du citron, la douceur fondante du cœur de palmier… et le tout agrémenté de ciboulette pour plus de piquant joli. Oh my.

Comment ai-je fait pour vivre 20 ans sans savoir que la pomme granny et le céleri branche, c’est le yin et le yang, c’est Roméo et Juliette sans cigüe, et ce n’est surtout pas « je t’aime moi non plus » ?

Et maintenant que je le sais, comment vais-je faire pour m’en passer ?

A cette époque, je n’avais pas encore rencontré ma meilleure moitié, ni donc fait des quatre-quarts avec lui, mais j’ai su d’ores et déjà que c’est à l’aune de cette salade là que je mesurerais dès lors tous mes prochains amours.

Quand je la lui ai donc préparée pour la première fois, c’est les mains tremblantes et le palpitant en folie que je lui ai demandé : « alors, tu aimes ? »

Il a planté ses yeux vert d’eau dans les miens, a esquissé un sourire, puis m’a dit :
«C’est ma salade préférée. ».

Derrière Laurent s’égosillait… mais nous n’en avions cure.

Welcome in my Crock’ollection number One !






Ingrédients (pour une belle salade familiale, disons 6 personnes. Pour qu’elle dure la vie entière, ne pas hésiter à renouveler régulièrement, jusqu’à la fin de la saison du céleri, et des granny !)

-          Un très beau pied de céleri branche bien frais et ferme
-          4 pommes granny smith
-          2 citrons jaunes
-          1 pot de cœurs de palmiers en conserve
-          33 cl de crème fraiche semi-épaisse
-          1 botte de ciboulette
-          Sel, poivre

Lavez le céleri branche soigneusement, séchez le et détaillez le en très petits cubes (brunoise comme disent les pros…). Réservez dans un saladier.

Pelez les pommes et détaillez-les également en petits cubes, en les citronnant un peu au passage pour éviter qu’elles ne noircissent.

Égouttez les cœurs de palmiers et détaillez encore une fois en petits cubes.

Dans un bol à part, mélangez du sel, la crème fraiche semi-épaisse, et le jus des citrons en fouettant vigoureusement.

Puis versez ce mélange sur vos petits dés de légumes, mélangez bien, ciselez la ciboulette, parsemez, re-mélangez et réfrigérez au moins 2 heures pour que ce soit meilleur.

Le succès rafraichissant et acidulé de cette salade, une vraie « tu parles d’une recette » comme on les aime, ne s’est jamais démenti…





12 ans qu’ça dure.
Je vous l’ai dit, la pomme granny et le céleri, c’est pour la vie.

Je vous laisse je vais aller classer mes singles avec ma jupe plissée-queue de cheval.
Come on baby, do the locomotion…




mardi 2 août 2011

Nectarines pochées au sirop de vanille et quatre épices

Une vraie « Tu parles d'une recette ici aujourd'hui »... Que voulez-vous, je me laisse facilement gagner par l'indolence latine en période estivale.

Peu d'ingrédients, peu de savoir faire, bref on se demande vraiment pourquoi on en parlerait... Si ce n'est que c'est vraiment délicieux.
Et qu'un peu de délice dans ce monde de brutes ça fait toujours du bien.

Et que ça me donne l'occasion de vous parler d'une petite découverte que j'ai faite il y a maintenant quelques semaines, à l'occasion d'un des rares événements mondains auquel j'ai eu le privilège d'assister ces derniers mois (à moins qu'on ne considère que le fait d'aller chez le boucher et le primeur soient des évènements mondains, auquel cas je mène sans le savoir une vie de über ouf.)

Le salon Vivre Côté Sud à Aix en Provence a permis à plusieurs exposants axés sur la cuisine, la gastronomie, et la décoration de faire connaître leurs produits.
Et parmi ces exposants se trouvait La Case à Vanille, spécialisé dans les produits à base de vanille de Madagascar.

Une belle découverte, avec d'originales décoctions à base de vinaigre et de vanille notamment, et également ce fameux sirop que j'ai utilisé dans la recette ci-dessous.

Bref une adresse à retenir.
Et je précise que ceci n'est pas un billet sponsorisé, c'est par pure grandeur d'âme que je partage ce bon plan.
Bon à moins que Mr Case à Vanille en vienne à me lire, auquel cas le prix sera le même pour tous mes bons plans : une rémunération axée sur un équivalent de mon poids, au choix en gousses de vanille ou en lingots de platine. Je vous l'ai dit je ne suis pas vénale.

Venons en à la recette.





Ingrédients (pour 4 personnes)

  • 5 nectarines blanches ou jaunes (à vous de voir, je crois que ça n'aura que peu d'incidences sur le résultat final)
  • 1 CS de sirop d'agave
  • 1 gousse de vanille
  • 2 cc de quatre épices

Pelez et découpez en quartiers assez gros les nectarines.
Versez les dans une casserole, ajoutez y le sirop d'agave, le sirop de vanille, la gousse de vanille préalablement ouverte et grattée ainsi que les épices.
Ajoutez y 2 CS à soupe d'eau (ou un trait de citron vert, ça marche très bien aussi) et faites mijoter à feu très doux et à couvert pendant environ 20 minutes en remuant régulièrement pour que ça n'attache.
Au bout des 20 minutes, enlevez le couvercle et poursuivez la cuisson à feu plus fort pendant 5 minutes pour que les nectarines caramélisent un peu.
Retirez la gousse de vanille et laissez refroidir.

Servez tièdes ou froides avec une boule de sorbet à la noix de coco.




Vous voilà transportés dans les îles. Pour pas trop cher.
Un bon plan de über ouf j'vous dis.

jeudi 28 juillet 2011

Tapenade maison...ou la nouvelle indignation

Ah l'été en Provence...
Son bleu méditerranéen, ses cigales, ses platanes... et ses marchés pittoresques qui vous vendent à prix d'or des produits dits du terroir...

Détrompez-vous, je suis à fond pour le régionalisme gastronomique.
Faire découvrir les produits phares d'une région, avec ses ingrédients, ses recettes et ses saveurs bien à elle, les mettre en valeur, savoir les vendre, c'est tout ce que j'aime dans la cuisine et le tourisme gastronomique.
C'est ce qui permet le rayonnement d'un terroir justement.

Et le terroir méditerranéen le mérite tout autant qu'un autre.

Mais tout comme il est proprement scandaleux qu'une bouillabaisse (autrefois plat du pauvre) vous coûte pour 6 personnes l'équivalent d'un loyer parisien de T2, il est tout aussi affligeant que les industriels se cachant derrière de pseudo respectables façades d'authenticité juste parce qu'ils font les marchés du bled à platanes vous vendent les olives... au prix du platine, dans une tapenade.

C'est vous faire prendre des grives pour des merles...

Parce qu'une tapenade, après tout c'est juste des olives noires, des câpres, de l'ail et des anchois au sel.
Et les olives ne sont pas dorées à l'or fin. Même celles de Nyons.

Ce serait comme vendre une fricadelle de baraque à frites à plus de 20 Euros. En vous disant que c'est une affaire.

Alors pour que le touriste en perdition garde ses sous pour un motif plus noble que de la bouillie d'olives (au demeurant excellente à l'apéritif), voilà une recette de tapenade maison.

Qui donne l'équivalent de beaucoup beaucoup d'apéritifs bien garnis.
Et vous avez de quoi vous payer une Chupa Chups au passage.

Elle est pas belle la vie ?

Ingrédients (pour environ 350 g de tapenade, un peu short pour vous payer des K.Jacques au passage, mais si vous zappez la bouillabaisse vous y arrivez peut être)

  • Une boîte d'olives noires dénoyautées en saumure (je prends la marque Crespo que je trouve très bien pour la cuisine. Évitez cependant les olives dites à la grecque, qui sont très fortes en goût et vous donneraient une tapenade qui arracherait un peu trop...)
  • 1,5 CS à soupe de câpres au vinaigre (celles au sel sont réputées meilleures mais demeurent introuvables par mes blanches mains...)
  • 3 à 4 anchois au sel (selon votre goût)
  • 2 gousses d'ail
  • Quelques tours de poivre du moulin
  • 4 à 5 CS d'huile d'olive

Videz la saumure des olives, égouttez les bien et versez dans un récipient à bords hauts.
Versez les câpres, découpez les anchois en petits morceaux et ajoutez les, ainsi que les gousses d'ail.
Commencez à donner quelques impulsions de mixer (plongeant ou blender à vous de voir) pour incorporer les différents ingrédients.
Quand la mixture vous paraît un peu épaisse pour être plus travaillée, ajoutez l'huile en filet et mixez jusqu'à obtention d'une texture bien homogène et émulsionnée.
Poivrez un coup et remuez.
Réfrigérez un moment si vous le désirez, mais si c'est déjà l'heure de l'apéro, n'hésitez pas à attaquer direct avec des croutons du boulanger.

Voilà, je sais. Aussi dur à réaliser qu'une cage en sucre filé hein.
Nos industriels ont du talent ne l'oublions pas.
Ça s'appelle le marketing.

Santé.

PS : pour ceux qui s'inquiéteraient du degré de débauche de ce blog qui fait purement et simplement l'apologie de l'alcool, c'est du sirop d'orgeat dans les verres à pastis.
Je suis une marketeuse à moi toute seule.

mercredi 27 juillet 2011

Sablés doudous aux pépites de chocolat... Hautement addictifs.

J'ai déjà évoqué à plusieurs reprises mon amour pour les sablés de toute sorte, notamment ceux là, ou encore ceux là.

Mais ma préférence va bien à ceux dont la texture est délicatement fondante, lorsque à peine croqués ils se mettent à se dissoudre sur votre palais... Une texture doudou si réconfortante qu'elle en devient forcément très rapidement addictive...

Quand en plus vous y rajoutez l'ingrédient régressif par excellence que sont les pépites de chocolat... on se retrouve avec... un gros problème sur les bras.

Si vous savez faire cette recette, alors vous saurez faire des heureux autour de vous.
Mais il vous faudra aussi beaucoup de courage et de grandeur d'âme pour le leur (vous le) refuser régulièrement, et ce afin de ne pas les (vous) condamner à se déplacer jusqu'à la fin de leurs (vos) jours en roulant, plutôt qu'en marchant.

Alors juste de temps en temps, quand le Monde devient trop dur, le temps trop pourri ou que les problèmes de grands vous submergent... plongez dans le délice du sablé doudou, et oubliez un instant qu'il vous a fallu grandir, comme les autres.



Ingrédients (pour une quarantaine de sablés)

  • 180 g de beurre très très pommade mais pas fondu (je vous dirais bien de le mettre au soleil mais ah, ah)
  • 115 g de sucre cristal
  • 320 g de farine
  • 1 oeuf
  • 2 cc d'extrait de vanille
  • 200 g de pépites ou pistoles de chocolat (noir mi-amer ici, mais à chacun sa drogue)

Mélangez le beurre et le sucre dans le bol d'un robot à vitesse moyenne (avec la feuille, le K, etc...) jusqu'à ce que vous obteniez une texture mousseuse et homogène.
Ajoutez l'extrait de vanille et mélangez.

Ajoutez l'oeuf entier et mélangez de nouveau pour bien l'incorporer.

Puis versez la farine sur ce mélange et lancez le robot jusqu'à l'obtention d'une pâte bien homogène et qui se rassemble autour du batteur.

Ajoutez les pépites de chocolat et mélangez une dernière fois pour les éparpiller dans la pâte.

Divisez la pâte en 2 boudins de 3 à 4 cm de diamètre que vous roulerez serrés dans du papier sulfurisé, et une fois enveloppés mettez les au congélateur pour une petite heure.

Avant la fin du temps réglementaire, préchauffez votre four à 190° en chaleur tournante.

Sortez vos boudins et découpez les en tranches de 1,5 cm environ.

Disposez les sur une plaque de cuisson (pas besoin de trop les espacer) et enfournez pour environ 10 min de cuisson (surveillez les bien ils doivent rester pâles).

Sortez et laissez refroidir sur une grille (ce serait bête que l'humidité résiduelle ne les fasse fondre trop vite...)


Dégustez avec un verre de lait en allant regarder Petit Ours Brun.
Vous jouerez au grand demain.

vendredi 8 juillet 2011

Carpaccio de tomates d'antan au Vieux Comté

Une dernière petite recette avant le silence radio qui résultera du début de mon trip « Uneasy rider » tout personnel : traverser la France dans sa diagonale la plus longue, en voiture, avec 2 gnomes, 2 quintaux de bagages et un coffre de toit Feu Vert.

Glamour non?
Je suis sûre que vous m'enviez.
Moi je salive déjà en tout cas : Henri Dès me lorgne de son petit air malicieux parce qu'il sait que la petite Charlotte et moi on va être très très potes dans les prochaines 48 heures.

L'art de la transition eût voulu que ce soit une recette de charlotte que je vous présente ici.

Ben non, raté.
Ce sera donc une recette de carpaccio.

Parce que c'est frais, et qu'il paraît que quelque part en France il fait très très chaud.
Parce que c'est facile, et que faire les bagages ET cuisiner un sabayon en cage de sucre filé en même temps, ben faut pas pousser Georges C. dans les orties surtout quand il est en short, histoire de ne pas abimer la marchandise.
Parce que ces superbes tomates comme on les faisait dans l' temps, elles m'ont bien tapé dans l'œil.

Et puis parce que c'est comme ça, ça s'appelle l'autocratie bloguesque, et c'est toujours un plaisir de l'exercer (et celui qui me dit non, je crois que c'est lui le plus grands des tyrans... celui qui s'ignore).



Allez je ne vous fais plus languir, une recette « Tu parles d'une recette » comme on les aime chez les Zazous.
Et que ça saute.

Ingrédients (pour 5 personnes)

  • 4 à 5 tomates à l'ancienne, de variétés et de taille diverses (Cornue des Andes, Tomate Ananas, Zan Marzano, Green Zebra, Noire de Crimée, etc...)
  • 1 citron jaune et demi
  • 2 CS d'huile d'olive
  • 60 g de vieux comté
  • 1 trait de vinaigre balsamique blanc
  • Quelques feuilles de basilic ciselées
  • Sel, poivre

Alors attention place à la technique.

Coupez les tomates en tranches assez fines, et disposez les en alternant les couleurs et les diamètres sur un grand plat de service.
Salez et poivrez assez généreusement, il faut que ce soit bien relevé.
Émulsionnez comme un malade le jus du citron et de son demi, l'huile d'olive et le trait de vinaigre balsamique.

Munissez vous d'un économe et détaillez en copeaux le morceau de vieux comté que vous aviez déjà bien entamé en grignotant entre les repas, honte à vous.

Déposez artistiquement les lamelles de fromage un peu partout sur le plat, et versez la sauce à la petite cuillère jusqu'à ce que les tranches de tomate soient toutes correctement recouvertes.
Rajoutez le basilic ciselé.

Mettez au frais pendant 10 minutes.

Servez avec du bon pain frais, du camembert bien fait, et des anchois marinés tiens.




Voilà, fini.
Une vraie « tu parles d'une recette », hein.

Eh ben en plus je la fais participer au Défi Carpaccio, de Recettes de Cuisine.
Parce que comme pourrait le dire Georges (je suis sûre que ça lui est déjà arrivé) : quand y a de la gêne, y a pas de plaisir.

Allez, à la revoyure les gens.
Si je survis au supplice chinois n° 3957 : « espace clos roulant incluant 2 gniards en bas âge limités dans leurs mouvements sur fond de Chantal Goya pendant plus de 8 heures ».
Tu parles d'une idée.

dimanche 26 juin 2011

Boulettes au zaatar et tomates au thym

Un matin glacial de 2002 :
Il est 08h00, à ce qu'il paraît Paris est déjà bien réveillé, et je traîne péniblement ma carcasse sur ce marché de la Place Monge en ce début d'hiver frigorifiant (normal on est en octobre...).

Et là une odeur délicieuse me chatouille les narines.
Une odeur de pain chaud, et d'épices qui fleurent bon la Méditerranée.

Un pain qui cuit sur un dôme en fonte, et qu'on arrose régulièrement d'un mélange d'huile d'olive et de ce que je ne connais pas encore sous le nom de zaatar... avant de le rouler sur lui même et de le tendre comme un sandwich aux clients transis qui se pressent autour de l'échoppe.

Une bouchée suffit à faire oublier tous les matins gris et les rames de métro monotones, une bouchée et nous sommes transportés bien plus au Sud : au Liban en l'occurrence.

Le zaatar est un mélange de sumac, de thym et de sésame blond très utilisé dans la cuisine du Moyen Orient, et dans la libanaise en particulier.

Bon, ça fait un bail que le métro et Capri Paris, pour moi c'est fini, mais le souvenir de ce pain si parfumé ne m'a jamais quitté.
Donc quand j'ai eu l'occasion de trouver du zaatar, je me suis jetée dessus, disons comme la vérole sur le bas clergé... (oui je sais plus personne ne dit ça mais j'adore ça me fait penser à quelqu'un...)

Alors en attendant l'hiver et les pains chauds à déguster dès la sortie du four, j'ai préféré l'essayer sur des petites boulettes toute simples, en les accompagnant de tomates rôties au thym.




On est d'accord, je n'ai pas dit « tomates à la provençale », je sais y a pas de persil.
Pas envie de me faire lapider à coups de navettes, de zézettes et autres spécialités du bassin méditerranéen pour avoir pensé cuisiner des tomates à la provençale sans persil.
Et comme chacun sait, une navette rassie, ça fait mal (une zézette rassie, n'en parlons pas).

Ingrédients (pour 4 personnes)

Pour les boulettes :
  • 500 g de viande hachée (ici un mélange veau bœuf)
  • 2 gousses d'ail
  • 1 œuf
  • du thym haché (selon votre goût)
  • 2 ou 3 cc de zaatar
  • sel, poivre (attention parfois le zaatar contient déjà du sel)

Pour les tomates au thym :
  • 4 grosses tomates bien charnues
  • 2 gousses d'ail
  • du thym haché
  • 1 CS d'huile d'olive
  • sel, poivre

Préchauffez votre four à 220°.

Mélangez les gousses d'ail hachées, l'œuf et le thym à la viande. Salez, poivrez puis formez des boulettes au creux de votre main. Disposez les dans votre plat à four et saupoudrez les de zaatar en les roulant un peu pour bien les enrober.

Épépinez les tomates après les avoir coupées en deux, disposez les dans un autre de vos plats et farcissez les avec le mélange d'ail et de thym.
Arrosez les de la cuillerée d'huile.
Salez, poivrez généreusement.

Enfournez les boulettes et les tomates en même temps, pour 40 min de cuisson.

Servez avec du riz blanc, du boulghour, de l'épeautre bref ce que vous voulez.

Boulettes moelleuses aux notes citronnées par le zaatar, tomates un peu confites dans le thym, on est en bonne compagnie ici.


Certes pas très élaborée, mais on n'a pas toujours le temps ni l'envie de réinventer le fil à couper le beurre manié de la pâte feuilletée inversée.

Histoire d'assumer pleinement, je crée même un tag spécifique à ce type de billet.
Les « Tu parles d'une recette ».

La première de bien d'autres à venir.

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