Paris - Marseille,
800 bornes qui nous séparent...
800 bornes à peupler de nos passions, nos coups de cœur et éclats de voix !
Mistral Cooking
L'index des billets est arrivé !
L'index des billets est arrivé !
Salé
300 millions de choux chinois... et une salade com...
Boulettes au zaatar et tomates au thym
Carpaccio de tomates d'antan au Vieux Comté
Chili con carne en vert et blanc... pour en finir ...
Clafoutis de courgettes aux amandes, fêta, basilic...
Dal jaune et vert aux 10 parfums... pour partir lo...
Dernière daube de la saison... Version Bollywood !...
Fèves et Petits pois : le printemps dans un bol
Focaccia au zaatar... Ou quand l'Italie flirte ave...
Gratin dauphinois de patates douces au lait de coc...
Keftas à la coriandre, raïta au cumin et salade fr...
La Figue, Le Salé : tartelettes "retour de Corse"
La potée des Aubagnens...
Labneh maison... ou la crème de la crème du Liban
Lasagnes Primavera : crème de courgettes au basili...
Le steak à cheval joue à la dînette... ou la guerr...
Les farcis du panier...ou le lien social 2.0
Lieu noir rôti aux céréales gourmandes ou être et ...
Menu Auvergnat, part Two : la truffade
Menu Breton, part One : le homard
Menu Breton, part Three : le bar en croûte de sel ...
Menu Breton, part Two : les coques
Minestrone d'été... ou "back to basics" désabusé
Papillote de saumon aux agrumes "perfect mom"
Pasta e Fagioli... pour un grand merci !
Petit curry des soirs de pluie... ou des après-mid...
Petits farcis végétariens : ricotta, asperges viol...
Poulet rôti en brique d'argile et sa poêlée de qui...
Recette récup' # 3 : omelette roulée aux radis, ch...
Risotto vert au haddock... ou l'art de se ruiner e...
Salade anglaise à l'italienne, ou quand la Méditer...
Salade de cornilles au pesto...ou la tradition vs ...
Salade de lentilles corail, fenouil et saumon fumé...
Salade girly betteraves, yaourt et gruau de blé
Salade pomme,céleri, coeur de palmier... Crock'oll...
Salade udon et bébés bok choy... ou la Foodista Fe...
Soupe au légume de l'espace
Soupe de fèves au lard et aux courgettes, pour un ...
Soupe du soleil : le menu récup' !
Tapenade maison...ou la nouvelle indignation
Tarte feuilletée crème de fenouil, pignons et estr...
Une tarte à la tomate...ou 35 ans de bonheur palat...
Velouté de petit salé aux lentilles corail et épic...
Vendredi c'est brocolis... avec un Zeste, svp!
Sucré
Banana bread de jouvence au gingembre
Biscuit de Savoie à la farine de riz... ou la légè...
Biscuit roulé d'une enfance
Brioche au lait d'avoine et pépites de chocolat......
Brioche bulgare à la cardamome... ou un après-midi...
Cake café, cardamome, amandes... ou le déni du pri...
Cake citron vert, mascarpone, miel et épices
Cake d'hiver : pommes, noisettes et abricots secs
Cake triple M, Mûres-Matcha-Mascarpone... pour en ...
Charlotte rose, poire grenade...ou une aristocrate...
Confiture de cerises à la cardamome... ou l'éloge ...
Confiture de Mara des Bois, façon Mamée.
Epiphanie Frenzy : couronnes et galettes !
Flognardes aux poires et verveine
Galets fondants gingerbread ou petites illusions e...
Gâteau épicé aux poires, maïs et amandes
Golden syrup et manucure...ou Cornish fairings au ...
Granolas maison à la fleur de sel... pour le défi ...
Iles flottantes matcha, chocolat, pistaches
In love with Mounas.
La 1ère tarte aux pommes et autres gorgées de bièr...
La Figue, Le Sucré : Crumble de fin d'été
La piste aux étoiles : noix, banane, mascarpone et...
Le cake fort en chocolat...ou lettre à une future ...
Le Kouglof... ou le fétichisme culinaire fait brio...
Le meilleur scone, c'est celui qu'on n'attend pas....
Le sablé Fantasia : seigle, cannelle, et... devine...
Le sablé qui se prend pour un Pim's : kumquat - or...
Les biscuits au citron vert de Martha
Les Kanelbullar du dimanche... ou l'Attente en pil...
Menu Auvergnat, part One : la brioche de tome frai...
Muffins mûres et liqueur de fraise... ou nos 6 deg...
Nectarines pochées au sirop de vanille et quatre é...
New York au temps des cerises... ou le "cherry" ch...
Pain d'épices oldschool...pour les "pas-du-matin"
Performance éphémère ou le fraisier qui n'avait pa...
Sablé breton rhubarbe framboise chocolat blanc : B...
Sablés doudous aux pépites de chocolat... Hautemen...
Smacks® maison au sirop d'agave... pour celle qui ...
Tarte aux citrons de Menton... ou le lemon dream o...
Tarte mûres sauvages, lemon curd et mascarpone van...
Tarte poires coco, la recette récup' 2 !
Une brioche au chocolat express, ça fait toujours ...
Bla bla
3,2,1 Partez
Aimer la Bretagne c'est d'abord...
CAKE, l'atelier des enfants pas sages
Escort boy, le métier de demain !
Il vous manque pas une case?
Il y a du Mrs Hyde en moi...
Je feuillette, tu feuilletes, nous feuilleterons.....
Le Jeu des saveurs, dis moi ce que tu aimes marier...
Maman, et si on jouait ?
Molki, la pétanque finnoise... ou petit DIY à l'us...
Où vais-je, d'où viens-je, dans quelle étagère?
Pâques en pics !
Qui a vu Paris...
Revisitons nos classiques...!
Stylish Blogger Award ou le Full Monty chez les Za...
Tchouchou et loulous
Un con qui marche va plus loin qu'un intellectuel ...
Une 3ème place au défi Home Made... et donc des ca...
Ca y est on y est, je vous vois déjà l'oeil en berne, le sourire un peu crispé à la vue du ciel métallique, des trombes d'eau qui se déversent à intervalles réguliers, et de la perspective de devoir ranger définitivement tous ces jolis petits débardeurs en madras... L'automne est arrivé certes, sans se presser (faut le dire vite), mais est ce grave? NON!! Parce que comme d'habitude (et heureusement sinon la vie serait bien trop triste), le fait de devoir remiser les sandalettes au placard est également synonyme de : - se gaver de figues, de noix et de raisins sans penser aux répercussions sur nos courbes puisqu'il faut stocker pour l'hiver... - regarder avec délectation tous les produits qu'on avait pas pu cuisiner depuis si longtemps et se dire qu'en fait quand on aime manger, toutes les saisons sont bonnes à marier... - s'envelopper dans les 1ers châles, les 1ères écharpes, chausser les 1ères chaussettes molletonnées et se pelotonner dans le canapé en laissant dépasser juste un petit bout de nez pour se plonger dans les nouveautés qu'on avait pas pu lire de l'été... Et en parlant de lecture et de nouveauté, cette année vous êtes particulièrement gâtés, puisqu'il y a à rajouter à votre liste de lecture : Le nouvel e-book des recettes d'automne, dans la collection Carnets de Blogueurs éditée en partenariat avec le site Rue du Commerce!
Vous y trouverez plein de jolies recettes mettant en valeur les produits phares de la saison aux feuilles mortes : la poire, la pomme, le potimarron, le jambon ibérique, la cranberrie ou bien encore le chou! C'est joliment rédigé et illustré par les blogueuses qui ont participé au numéro :
c'est joliment orchestré par Rue du Commerce, et ça vous fera passer un bien joli moment sur votre canapé... La recette de 2 Zazous dans le Mistral qui y est présentée pourra vous faire passer un automne serein, le ventre bien plein... Je n'en dis pas plus, pour aller voir ce qui s'y passe, il vous suffit juste de cliquer sur le bouton ci-dessous :
Bon alors oui, je sais l'automne est arrivé... Mais avec un canapé et des bouquins, des grappes de raisins et des noix à portée de mains, eh bien j'ai envie de vous dire : même pas mal! Bonne lecture, bonne dégustation et un grand merci à Rue du Commerce pour ce bel ajout à sa collection Carnet de Blogueurs!
Au début, je pensais que c’était une bonne copine, facilement abordable, pas bégueule un brin, et qui se laisse doucement apprivoiser puisqu’elle m’avait bercé dès mes premières années, comme le dessert doudou de l’enfance : la charlotte aux pommes et chantilly toute simple faite par maman, dans le moule tupperware conçu exprès…
Mais les souvenirs rose bonbon de l’enfance on sait ce que c’est : ils sont beaux, ils sont doux, ils sont jolis… mais ils sont plein de vent.
Parce que Charlotte… quand j’ai essayé de renouer le contact après toutes ces années, eh bien c’est là que j’ai vraiment compris à quelle point elle était aristocratique.
Haute maintenance on pourrait dire.
Si tu es trop rugueux, trop rapide, pas assez soigneux, si tu ne lui jures pas allégeance, si tu ne l’entoures pas du luxe de précautions réservé aux grands de ce Monde… elle se venge, de la façon la plus perfide qui soit.
Après t’avoir lorgné du fond de son moule à bords hauts, après t’avoir fait lanterner toute la nuit pour avoir le privilège de pouvoir la goûter au faite de sa splendeur… tu la démoules, elle te toise… et puis elle s’affaisse.
Doucement, lentement, égrenant chaque seconde pour avoir le plaisir de te voir toi aussi t’affaisser devant tes invités déconfits.
Après plusieurs déconfitures, je me suis jurée que ce n’était pas une mijaurée en robe de ladyfingers qui allait m’en faire voir. Et puis avant d’être de la haute, entourée de ses boudoirs aristos, c’était l’amie du peuple Charlotte, elle était faite avec du pain et les restes de fruits de la veille, c’est Keda Black qui le dit dans ce chouette petit opus, et Keda question cuisine, elle sait de quoi elle parle…
Alors j’ai fini par la mater, la Charlotte. Mais bon comme je l’aime bien quand même, je lui ai laissé mettre sa robe rose…
Ingrédients(pour une belle petite reine au faîte de sa gloire, et 5 plébéiens autour prêt à la mener voir M. Guillotin)
- 1 paquet de biscuits roses de Reims (il y en a 30 dans le paquet) - 4 poires - 1 grenade bien mûre - 1 gousse de vanille de Madagascar (on est avec le gratin ou pas ?) - 4 petits suisses soit 240g (ici à 0%, c’est tout ce qu’il y avait dans mon frigo, mais ne vous en laissez pas compter, sous ses airs de dessert tout léger Charlotte aime le gras, le vrai… donc si vous avez des 20% ou des 40%, ça marchera très bien aussi) - 500 g de crème fleurette entière - 120 g de sucre glace - 3 feuilles de gélatine - Du sirop de fraise ou du jus de la grenade en question (j’y ai pensé trop tard, Charlotte ricanait déjà imbibée de son sirop de fraise tout bête, mais je pense que ce doit être bien meilleur…)
Faites tremper votre gélatine dans un grand volume d’eau froide.
Pelez vos poires, tranchez les en morceaux grossiers, et faites les cuire doucement avec un peu d’eau et la gousse de vanille grattée pour les compoter. Une fois cuites, passez les au blender pour en faire une purée bien lisse et incorporez la gélatine égouttée à la purée encore chaude, et mélangez bien. Laissez refroidir.
Une fois que votre purée est un peu tiède, incorporez les petits suisses fouettés, et mélangez à la maryse puis réservez.
Saisissez-vous du moule de la pimbêche, et disposez les biscuits roses de Reims tout autour, côté bombé sur l’extérieur, ainsi que dans le fond. IL ne doit pas y avoir trop d’espace entre eux, n’hésitez pas à en retailler quelques-uns à la hussarde… (surtout pour le fond). Normalement pour un moule à charlotte de 17 cm de diamètre, vous pouvez réserver quelques morceaux de biscuits (3 ou 4) pour faire la base de la charlotte.
Délayez votre sirop de fraise dans un peu d’eau, ou alors pensez à presser le jus de la moitié de la grenade, et imbibez vos biscuits délicatement au pinceau, en prenant votre temps (pas trop surtout Charlotte n’attend que ça !).
Montez votre crème bien bien froide en chantilly, et serrez-la au sucre glace en fin de parcours…
Incorporez délicatement la chantilly à l'appareil poires-petits suisses à température ambiante, à la maryse, en soulevant bien la masse, délicatement… comme on caresse un chat persan…
Coulez votre appareil dans le moule chemisé de biscuits… en n’oubliant pas de rajouter une petite couche de graines de grenade à la moitié (ce que j’ai donc oublié, comme vous le voyez sur la photo… Charlotte a la rancune tenace… dès qu’elle peut, elle m’envoie un coup de soulier brodé…).
Puis disposez le reste de vos biscuits sur l’appareil (ça donne de l’assise à Madame) et appuyez une assiette, toujours délicatement mais fermement… pour tasser un peu tout ça.
Rajoutez un poids (1 L de lait a fait très bien l’affaire) et oubliez-la au frigo quelques heures…
Une nuit serait le mieux… On se sent plus humble après une nuit entière au cachot non ?
Le moment venu, regardez la bien, et d’un geste preste et sur, retournez l’assiette sur votre table, puis soulevez doucement le moule…
Disposez le reste de vos graines de grenade sur le dessus, munissez-vous d’un couteau bien tranchant et... ça ira.
Ce sulfureux parfum révolutionnaire qui l'entoure n'empêche pas Charlotte d'être la compagne idéale de vos dîners en tête à tête, où le rose et le blanc qui l'habillent seront de rigueur dans quelques jours...
C'est pourquoi sans faillir et digne de son rang, elle se jette courageusement dans la bataille : les armoiries de la Poire et de la Grenade seront donc en lice pour le concours organisé par Price Minister à l'occasion de la St Valentin.
Comme le dit le dicton : "A coeur vaillant, rien d'impossible..." Souhaitons lui juste plus de chance qu'à Marie Antoinette...
Chose promise, chose due, voilà la deuxième recette récup' dont je vous avais parlé.
Là nous sommes sur du sucré, une petite tarte sympathique pour les goûters de printemps, et qui nous permet donc d'évacuer les quelques produits encombrant le frigo et/ou le compotier.
Ingrédients
1 pâte brisée (j'ai utilisé la recette de Christophe Felder dans Leçons de patisserie N°3, je vous la transmettrais prochainement!)
5 poires encore un peu fermes (type Abate)
1 pot de ricotta dont la date de péremption approche dangereusement
4 petits suisses 0% rescapés de votre dernière session Dukan
250 ml de lait de coco de votre dernier curry, de quand vous avez arrêté Dukan
70 g de cassonade
40 g de sucre blanc
2 œufs qu'il faut liquider maintenant ou jeter
cannelle en poudre (2 cc)
gingembre moulu (1 ou 2 cc)
Pelez vos poires et coupez les en lamelles un peu épaisses, puis citronnez-les pour éviter qu'elles ne noircissent. Faites un ersatz de caramel à sec avec le sucre blanc dans une poêle (je dis ça parce que personnellement le caramel me terrifie et je me dégonfle souvent avant qu'il n'atteigne la coloration qui mérite le nom de « caramel » mais j'y travaille...).
Plongez y vos poires afin de les caraméliser, et laissez les gentiment colorer.
Une fois qu'elles sont bien enrobées et que tout le monde se presse autour de vous parce que ça sent très bon dans la maison, envoyez bouler tout le monde en rétorquant que puisqu'ils ne voulaient pas les manger quand elles se languissaient dans le compotier, là ils ne les auront pas non plus.
Laissez donc reposer vos poires tranquillement sur une assiette pendant que vous préparez le reste.
Préchauffez votre four à 180°.
Battez la ricotta avec la cassonade, la cannelle et le gingembre. Incorporez les petits-suisses et le lait de coco, puis les œufs un par un. Vous pouvez même pousser le vice jusqu'à verser dans votre crème le caramel qui aura un peu suinté des poires...
Abaisser votre pâte dans le fond d'un moule à tarte de 24 cm. Piquez à la fourchette puis versez la crème et enfournez pour une vingtaine de minutes.
Vos poires sont toujours là où vous les avez laissées, c'est normal.
Lorsque la crème commence à être légèrement prise, sortez la tarte du four et disposez les poires caramélisées sur le dessus, plus ou moins artistiquement selon votre état de fatigue (il y a fort à parier que si vous faites cette tarte un samedi après midi avec 2 enfants en bas âge dans les pâtes, ce sera très très joli...)
Remettez au four pour un gros quart d'heure, jusqu'à ce la pâte soit bien colorée.
Sortez la bête et laissez la refroidir à température ambiante.
Cette tarte est meilleure mangée le jour même (à mon humble avis) mais rien ne vous empêche d'en garder une part réfrigérée pour le lendemain, ça reste tout à fait convenable pour un petit déjeuner dominical par exemple...
Pour un résultat encore plus nickel, vous pouvez pré-cuire la pâte à blanc une dizaine de minutes (je n'ai pas eu le temps de le faire, rapport toujours au samedi après midi et aux lutins en bas âge. Bizarre ça)
Et voilà, grâce à cette recette récup', vous avez liquidé tous vos produits borderline en deux temps trois mouvements, il est temps de filer acheter un autre pot de ricotta... Pour le gratin. Oui celui qui était prévu sur le précédent déjà. Celui là.
Bonnes courses. Allez y plutôt le samedi après-midi, avec les enfants.